Le port du masque est devenu obligatoire dans les entreprises depuis le 1er septembre 2020.
L’objectif de cette mesure est « d’éviter un rebond de l’épidémie en protégeant la santé de chacun sur son lieu de travail, mais aussi la santé de ses proches une fois rentré à son domicile » Source: economie.gouv.fr
Le port du masque devient systématique dans les lieux suivants:
- open space
- salle de réunion
- espace de circulation (hall, couloirs, …)
- lieu de restauration collective (réfectoire, cafétéria, …)
- vestiaire, …
Tous les espaces clos réunissant plusieurs personnes.
Il est bon de rappeler que plusieurs travailleurs portent déjà un masque de protection pendant plusieurs heures: carrossiers,éboueurs, chirurgiens, dentistes, menuisiers, … C’est pas très agréable, surtout en zone tropicale, mais ces travailleurs s’y accommodent car c’est le seul moyen d’empêcher les particules nocives d’entrer dans leurs systèmes respiratoires et de les rendre malades.
Certaines personnes mettent en avant que le masque les oblige a respirer le dioxyde de carbone qu’elles rejettent. C’est FAUX.
Les différents types de masques
Prenons l’exemple du fonctionnement du masque destiné aux carrossiers:
Ce masque peut être composé de plusieurs cartouches, chaque cartouche permettant d’arrêter un ou plusieurs polluants lors de l’inspiration. Ces cartouches situées de part et d’autre du masque doivent être changées régulièrement pour garantir l’efficacité du masque.
L’air expiré est bien évacué malgré l’étanchéité du masque. Dans le cas, il y aurait eu de très nombreux morts avec ce type de masque.
Le fonctionnement du masque chirurgicaux est différent.
Ce type de masque retient les postillons, grâce notamment à la fine particule de plastique à l’extérieur du masque. Il n’y a donc aucun filtrage de l’air pour éviter que les particules les plus fines traversent le masque.
Et c’est pour cette raison, qu’il faut combiner le port du masque chirurgical avec la distanciation d’un mètre minimum ou le port d’une visière.
Ce type de masque ne peut pas être utilisé plus de 4 heures. Au-delà, il perd de son efficacité.
Les masques en tissu ne sont pas « complètement » inefficace car cela dépend de sa composition. Donc, en cas de doute, ne rejetez pas l’idée d’appliquer également la distanciation sociale.
Les masques FFP2 et FFP3 sont souvent utilisés en milieu industriel protègent le porteur du masque et son entourage.
Bien plus hermétiquement que le masque « tissu » et « chirurgical », il est plus efficace grâce à sa cartouche de filtration de l’air. Toutefois, comparativement aux deux derniers modèles cités, il donne « chaud ». Et n’étant pas construit comme le masque « type carrossier », on a très vite cette sensation d’étouffement dès que l’on est en mouvement.
Pour de nombreux travailleurs, cela reste compliqué de trouver une solution efficace de protection contre le COVID-19 notamment les ouvrier du second oeuvre dans le BTP. Particulièrement, au stade de finition quand l’infrastructure est hors d’eau et hors d’air.
Les chefs de travaux et de chantier font devoir par conséquent trouver l’équation de planification qui permettra à ces salariés de travailler sans risque: peu d’ouvriers en simultané dans un espace clos.
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